Le Serment constitutionnel

Curés assermentés / insermentés

LE SERMENT CIVIQUE

Plusieurs serments ont porté le nom de serment civique ; toutefois, cette qualification paraît davantage convenir au premier de tous, qui fut décrété par l’Assemblée nationale constituante, le 4 février 1790.
La formule de ce serment était la suivante :

« Je jure d’être fidèle à la Nation, à la Loi et au Roi et de maintenir de tout mon pouvoir la Constitution décrétée par l’Assemblée nationale et acceptée par le Roi. »

En 1790, des fêtes furent célébrées en Vendée, à l’occasion de la prestation du serment civique : à Montaigu, le 6 avril ; à Challans, le 13 mai ; aux Sables-d’Olonne, à Saint-Gilles, à Fontenay, etc., le 14 juillet ; la plupart, avec le concours du clergé.

LE SERMENT A LA CONSTITUTION CIVILE DU CLERGÉ

Ce serment, décrété par l’Assemblée nationale constituante, le 12 juillet 1790 et confirmé par le décret du 27 novembre suivant, avait reçu, le 26 décembre et après de longues hésitations, la sanction du roi. Il était ainsi formulé :

« Je jure de veiller avec soin sur les fidèles du diocèse (de la paroisse) qui me sont confiés, d’être fidèle à la Nation, à la Loi et au Roi et de maintenir de tout mon pouvoir la Constitution décrétée par l’Assemblée nationale et acceptée par le Roi. »

Seuls 5 évêques ont prêté serment; tous les autres, ainsi que tous les prêtres des missions étrangères de Paris et la moitié de l’ensemble des curés l’ont refusé

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Refus de prêter serment